C'est à Fougerolles, au coeur d'une région que l'on appelle « la Vôge » en Haute-Saône (Bourgogne-Franche-Comté) que naît le Kirsch de Fougerolles AOC.
L'aire de production est à cheval sur 2 départements et même 2 régions différentes, la Haute-Saône (région Bourgogne-Franche-Comté) et les Vosges (région Grand-Est).
Elle est limitée à Fougerolles, Aillevillers-et-Lyaumont, Raddon-et-Chapendu, Saint-Bresson, Saint-Valbert, La Vaivre, et en partie, Corbenay, Fontaine-lès-Luxeuil, Le Clerjus, Plombières-les-Bains,
Le Val-d'Ajol.
Merises et guignes rouges ou noires, elles se nomment Béchat, Caraude, Jean Blanc, Marie Jean Diaude, Grande Blanche, Tinette ou encore Chapendu. Les cerises de table type bigarreau et cerises
acides type griotte et montmorency sont exclues.
La fermentation des fruits s'effectue sans chauffage ni addition de levure, de sucre ou d'un quelconque produit chimide. Cinq semaines minimum avant que n'intervienne la phase noble et délicate de la
distillation.
L'eau-de-vie ainsi obtenue est pure et cristalline. La maturation se fait pendant des années dans un récipient neutre.
Un comité d'experts dégustateurs homologue chaque lot de Kirsch de Fougerolles avant sa mise en marché dans le bô fougerollais, un flacon ancestral qui signe l'authenticité d'un produit unique.
Sur le plan organoleptique, le Kirsch de Fougerolles présente des caractéristiques fruitées et noyautées nettes et franches.
La production de Kirsch de Fougerolles reste confidentielle avec 35 000 litres d'eau-de-vie produits annuellement.
C'est une des plus petites AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) en France.
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