Danette à froid : une révolution technologique
L'année 1986 marque un grand tournant. L'usine de Pierre Bénite ferme et laisse la place à
celle de Saint-Just-Chaleyssin en Isère, créée par Antoine Riboud. Ultramoderne, automatisée,
Saint-Just inaugure un nouveau process industriel, celui de la Danette à froid. Et les avantages
sont là : "La technique à froid permettait de mieux maîtriser la texture, la viscosité du produit,
qui à chaud, connaissait parfois des variations énormes" explique Michel Zollitsch, ancien directeur
de Saint Just et actuel directeur qualité de Danone France.
Cette année 1986 marque aussi la fin de la barquette 500 grammes.
Les volumes de Danette continuent d'exploser : ils atteignent les 32 000 tonnes annuelles.
A la télévision, la saga "On se lève tous pour…" se décline toujours à l'infini. En 1989, l'agence
Young and Rubicam concocte une nouvelle série particulièrement astucieuse : "Les pays du
monde". Si les Français se lèvent avec enthousiasme, les Suisses (à leur rythme), les Anglais (sous
la pluie), les Italiens (avec l'aval du parrain) et les Russes (malgré les écoutes du KGB) ne sont pas
en reste!
"Après chaque nouveau spot, les volumes s'envolaient, les lignes Danette
tournaient à plein régime, c'était fantastique !" se souvient Michel Zollitsch.
C'est la période du plein essor de la marque qui continue de faire l' unanimité ! Avec "Les pays du
monde", Danette gagne 120% sur le tonnage en trois ans.
"Personne n'a jamais réussi à nous copier !" s'amuse encore
aujourd'hui Michel Zollitsch.
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