Photo : © Isabelle Guegan Prince de Bretagne
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Le Coco de Paimpol
Premier haricot à obtenir une AOC en France en 1998, le Coco de Paimpol fait la fierté de sa région, le Trégor, en Bretagne.
Peu de légumes français bénéficient de cette « Appellation d'Origine Contrôlée », qui atteste de l'origine géographique d'un produit,
du savoir-faire de ses producteurs et garantit son bon goût lié au terroir.
Proposé de la mi-juillet à fin octobre, Prince de Bretagne commercialise 6000 tonnes par an de ce haricot frais à écosser.
Photo : © Expression Prince de Bretagne
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Culture singulière implantée depuis 1928 sur les zones côtières du territoire du Trégor-Goëlo, le Coco, légume qui relève de l'exception, possède une
délicate robe jaune paille marbrée de violet, signe de maturité. L'ouverture de cette gousse dévoile un vrai trésor de couleur nacrée, de jolis grains
semblables à des perles.
Produit dans une zone de 84 communes bretonnes, le coco est le premier légume frais à avoir obtenu une AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), qui
délimite un territoire précis pour sa culture : entre Paimpol et Tréguier, dans les Côtes d'Armor (22). Cette labellisation s'appuie sur l'histoire, la
tradition de la récolte manuelle et les multiples déclinaisons culinaires du Coco de Paimpol.
Le Coco de Paimpol a également sa reconnaissance européenne par l'AOP (Appellation d'Origine Protégée) depuis 1999.
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La récolte du Coco de Paimpol, communément appelée « plumage » (l'action qui consiste à séparer les gousses de la tige et des feuilles),
se fait intégralement à la main, dans le respect d'une tradition et d'un savoir-faire légendaires.
Chaque année, de juillet à novembre, plus de 2 000 cueilleurs investissent les champs pour « plumer » le coco, semé à partir de la mi-mars de la même
année.
En 1928, un marin de la Royale, du nom d'Alban, rapporte de son voyage d'Argentine, des graines de coco, en France ; et les plantes dans
ses terres du Trégor-Goëlo. Introduit depuis cette date dans la région de Paimpol, le coco apprécie particulièrement le climat océanique et le sol
limoneux de la Bretagne. Sa consommation s'est développée pendant la Seconde Guerre Mondiale, grâce à ses apports importants en sucres lents, comblant
ainsi la pénurie de pain. Il a en effet permis aux habitants de s'alimenter alors que la Bretagne connaissait une grave période de pénurie.
Depuis cette date, la production n'a jamais cessé de croître.
Riche en fibres et vitamines B5 et B9, le Coco de Paimpol contient de la vitamine B1, du fer et des oligo-éléments pour faire le plein de vitalité.
Sa peau très fine ne provoque pas de ballonnements intestinaux. Le coco est pauvre en glucides et riches en protides : 100 grammes de cocos fournissent
100 calories. Le coco offre un éventail de qualités nutritionnelles : riche en potassium, en calcium, en magnésium, en phosphore, en fer, en vitamines B1 (pour
le système nerveux et musculaire) et en vitamines B5 (pour la peau, les muqueuses et les cheveux). On le conseille également aux diabétiques.
6 000 tonnes par an,
270 producteurs – 1 000 ha,
84 communes le produisent,
Plus de 2 000 cueilleurs pour « plumer » le coco.
Créée en 2000, la Confrérie du Coco de Paimpol, animée par des passionnés, a pour vocation de représenter et de promouvoir ce fameux haricot frais
à écosser, lors de festivités et d'événements culturels.
Son objectif premier : redonner ses lettres de noblesse au Coco de Paimpol.
Elle promeut également la région du Trégor-Goëlo, la zone de production. En hommage au légume, les confrères portent un habit aux couleurs symboliques
de la gousse de Coco de Paimpol (jaune paille, marbré de violet). Denis Seznec, le romancier et académicien Erik Orsenna, Serge Le Vaillant, journaliste à
France Inter ou encore Lionel Lemonchois, le skipper du Maxi 80 Prince de Bretagne, font partie de la cinquantaine de membres de la confrérie.
(Remerciements : Prince de Bretagne)
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